Mais qu’est-ce qu’une thérapie brève ? Est-ce forcément une thérapie courte ?
Et bien… ce n’est pas le sens premier !
Une thérapie brève est avant tout une thérapie qui vise à soulager rapidement de la douleur, de la souffrance.
En découlent alors plusieurs caractéristiques de la thérapie brève :
- elle vise à des changements rapides, concrets et visibles
- elle dure généralement 15 séances maximum. Donc oui, souvent elle est synonyme de thérapie courte
- elle se focalise sur ce que le patient veut changer dans son présent et son futur. Bien que faire raconter votre passé est nécessaire, la thérapie brève se centre davantage sur votre avenir
- le patient est acteur de la thérapie. Il est pleinement engagé et est invité en séance à réfléchir aux changements et solutions qu’il pourrait mettre en place concrètement
Quelle est l’origine des thérapies brèves ?
La thérapie brève est née aux États-Unis, dans les années 1950 à 1970, en rupture avec les thérapies longues et analytiques comme la psychanalyse. Elle est le fruit de plusieurs influences théoriques et cliniques, et de travaux collectifs centrés sur l’efficacité et la résolution rapide des problèmes.
Et la thérapie narrative dans tout ca ?
La thérapie narrative est la petite dernière des thérapies brèves.
Elle prone le respect et l‘absence de jugement du thérapeute envers le patient.
La thérapie narrative agit sur les histoires que les gens se racontent, en aidant à déconstruire les récits négatifs et à reconstruire des récits plus porteurs/bénéfiques/vertueux.
L’approche est respectueuse et collaborative et vise à redonner du pouvoir à la personne face à ses difficultés.